Und jährlich grüsst die Gelbbauchunke… / Et chaque année, le sonneur à ventre jaune nous salue …

Seit einigen Jahren hat die SWO den Auftrag, in Zusammenarbeit mit der Fachstelle Naturschutz in verschiedenen Schutzgebieten in der Region Thalwil, Oberrieden und Langnau a.A. Unkenteiche zu stechen. So wurde etwa im Gebiet „Summerhalde“, einer schönen Lichtung mitten im weitläufigen Sihlwald, ein neuer Teich angelegt. Diese Arbeit stellte für die damit betrauten Zivis während der Neophyten-Jätsaison eine erfrischende Abwechslung dar.

In der Schweiz kommt nur eine Unkenart vor, die Gelbbauchunke (Bombina variegata), deren gelbschwarz gemusterter Bauch Fressfeinde vor dem Gift, das die Unke absondern kann, warnen soll. Die Gelbbauchunke ist angewiesen auf wechselfeuchte Gewässer, die durchaus auch einmal austrocknen dürfen. Sonnige, ständig offen gehaltene Feuchtstellen, temporäre Kleingewässer sowie versteckreiche, feuchte Krautfluren und Gehölze bilden attraktive Unken-Lebensräume. Das Anlegen von Unkenteichen ist nur in stark lehmigen Böden lohnenswert, wo eine gewisse Verdichtung des Grundes garantiert werden kann.

Depuis quelques années, la SWO est chargée, en collaboration avec le service de protection de la nature, de creuser des étangs à oncques dans différentes zones protégées de la région de Thalwil, Oberrieden et Langnau a.A.. Un nouvel étang a ainsi été créé dans la zone “Summerhalde”, une belle clairière au milieu de la vaste forêt de la Sihl. Ce travail a constitué un changement rafraîchissant pour les civilistes chargés de cette tâche pendant la saison de lutte contre les néophytes.

En Suisse, il n’existe qu’une seule espèce de sonneur, le sonneur à ventre jaune (Bombina variegata), dont le ventre aux motifs jaunes et noirs est censé mettre en garde les prédateurs contre le poison qu’il peut secréter. Le sonneur à ventre jaune a besoin d’eaux à humidité variable, qui peuvent aussi s’assécher de temps en temps. Les zones humides ensoleillées et maintenues ouvertes en permanence, les petits plans d’eau temporaires ainsi que les zones herbacées et boisées humides riches en cachettes constituent des habitats attrayants pour les craves. La création d’étangs à oncques ne vaut la peine que dans les sols très argileux, où un certain compactage du fond peut être garanti.