Kleinstrukturen Schlingnatter, Kanton Zürich / Promotion de la couleuvre d’esculape, canton de Zurich

Im 19. Jahrhundert war die Schlingnatter (Coronella austriaca) im Kanton Zürich weit verbreitet und häufig. Heute ist sie im Kanton Zürich vom Aussterben bedroht. Von ihrem einst ausgedehnten Lebensraum sind nur noch wenige, isolierte Reste vorhanden mit nur noch kleinen Populationen. Die Ursachen sind Lebensraumzerstörung, Lebensraumbeeinträchtigung und Lebensraumverinselung. Ohne Gegenmassnahmen muss befürchtet werden, dass die Schlingnatter im Kanton Zürich in ein paar Jahrzehnten nicht mehr vorkommt. (Aktionsplan Schlingnatter Kanton Zürich)

Im Rahmen des Aktionsplans Schlingnatter, eines Artenförderprojekts der Fachstelle Naturschutz Kanton Zürich, wurden im Kanto Zürich Kleinstrukturen in Form eines Steinhaufens und einer Steinlinse erstellt. Bedingt durch ein kleines Reliktvorkommen der Schlingnatter wurde durch den Arten Verantwortlichen ein nahe gelegener und geeigneter Ort dafür ausgewählt. Der Süd-süd-östlich ausgerichtete Waldrand wurde bereits durch den örtlichen Forstdienst aufgewertet. Dies hat zur Folge, dass viel Licht auf den Boden kommt und die Struktur zum größten Teil besonnt ist. Die Schlingnatter bevorzugt warme und nach Regen schnell abtrocknende Lebensräume. Leicht verbuschte, felsige und steinreiche Strukturen können auch in Kombination mit Holzstrukturen einen Platz für ein Sonnenbad schaffen.

Zur Erstellung der Kleinstrukturen wurden zwei Gruben ausgehoben. Die Steinlinse (im Boden eingelassen) hat eine max. Tiefe von 80cm. Bei dieser Tiefe ist auch die Frostsicherheit gewährleistet und die Struktur bietet auch im tiefen Winter einen geeigneten Unterschlupf. Die Grubensohle wurde mit einem Gefälle erstellt, damit das Wasser abfließen kann.
Der Steinhaufen wurde 50 cm in den Boden versenkt und weitere 60 cm in die Höhe gebaut. Um Kleintieren das Entkommen aus der Grube zu erleichtern, wurde mittels zwei Rampen der Ausstieg erleichtert. Damit das Wasser möglichst schnell aus der Grube fließen kann, wurde ein kleiner Entwässerungsschlitz erstellt.
Ein durch den Forst vorgängig gefällter Ahorn-Baum mit mehr als 20 cm Durchmesser wurde als weiteres Element in die Strukturen eingearbeitet. Dadurch konnten größere flache Hohlräume geschaffen werden.
Die Gruben wurden zuerst mit einer etwa 10 cm dicken Sandschicht gefüllt und anschließend wurden die Steine von Hand aufgeschichtet.
Es wurde lokales, vom Gletscher transportiertes, Geschiebe aus dem Kanton Zürich verwendet. Ein grobes Porenvolumen der Strukturen ermöglicht es der Schlingnatter, in die zwischen 4 und 5 m3 großen Steinstrukturen einzudringen und sich einen Nistplatz zu schaffen. Mit dem anfallenden Aushub wurde die schattige Nordseite etwas angeschüttet. Dadurch kann sich eine Vegetation darauf ausbreiten.

Au 19e siècle, la couleuvre d’esculape (Coronella austriaca) était très répandue dans le canton de Zurich. Aujourd’hui, elle est menacée d’extinction dans cette région. De son habitat autrefois très étendu, il ne reste que quelques vestiges isolés avec seulement de petites populations à cause de la destruction, la dégradation et l’enclavement de leur habitat naturel. Sans mesures correctives, il est à craindre que la couleuvre d’esculape ne soit plus présente dans le canton de Zurich d’ici quelques décennies. (Plan d’action couleuvre d’esculape du canton de Zurich)

Dans le cadre du “plan d’action couleuvre d’esculape”, un projet de promotion des espèces du service de protection de la nature du canton de Zurich, de petites structures ont été créées dans le canton de Zurich sous la forme d’un tas de pierres et de murgiers. En raison de la présence d’une population relique de couleuvre d’esculape, le responsable de l’espèce a choisi un endroit proche et approprié. La lisière de la forêt, orientée sud-sud-est, a déjà été revalorisée par le service forestier local. Cette situation a pour conséquence que beaucoup de lumière arrive au sol et assure une forte exposition lumineuse sur la structure, cette  espèce de couleuvre préfèrant les habitats chauds et qui sèchent rapidement après la pluie. Des structures légèrement embroussaillées, rocheuses et riches en pierres peuvent également créer un endroit pour un bain de soleil en combinaison avec des structures en bois.

Pour créer les petites structures, deux fosses ont été creusées. La lentille de pierre (murgier encastrée dans le sol) a une profondeur maximale de 80 cm. A cette profondeur, la résistance au gel est garantie et la structure offre un abri adéquat même au plus froid de l’hiver. Le fond de la fosse a été réalisé avec une pente pour que l’eau puisse s’écouler.

Le tas de pierres a été enfoncé de 50 cm dans le sol et construit à 60 cm de hauteur supplémentaires. Afin de permettre aux petits animaux de sortir plus facilement de la fosse, deux rampes ont été aménagées pour faciliter la sortie. Une petite fente de drainage a été réalisée pour que l’eau puisse s’écouler le plus rapidement possible hors de la fosse.

Un érable de plus de 20 cm de diamètre, abattu au préalable par les forestiers, a été intégré dans les structures comme élément supplémentaire, ce qui a permis de créer plus de cavités plates et peu profondes.

Les fosses ont d’abord été remplies d’une couche de sable d’environ 10 cm d’épaisseur, puis les pierres ont été empilées à la main.

Des alluvions locales (pierres) transportées par le glacier et provenant du canton de Zurich ont été utilisées. Un volume avec des anfractuositées grossières permet à la couleuvre d’esculape de s’introduire dans les structures de pierre d’une taille comprise entre 4 et 5 m3 et d’y créer un lieu de nidification. Avec les déblais d’excavation, le côté nord ombragé a été légèrement remblayé. Une végétation typique du site peut s’y établir.

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Jannik Stieger
Projekt- und Einsatzleiter Zivildienst