Kleinstrukturen unter Strommasten / Petites structures sous les pylônes électriques

Die vom Menschen verursachte Umnutzung von Landschaften führt dazu, dass viele Lebensräume von Tier- und Pflanzenarten stark isoliert werden oder sogar verschwinden. Dieser Lebensraumverlust stellt eine grosse Bedrohung für viele Arten dar und führt zu einem Rückgang der Artenvielfalt (4).

Um den Energiebedarf der Bevölkerung zu decken, verlaufen Stromleitungen quer durch unsere Landschaft und nehmen viel Platz in Anspruch (2). Das Land unter den Strommasten ist für die Bewirtschaftung ungeeignet und bleibt daher oft ungenutzt (1,4).  Diese Nutzungslücke erweist sich als wichtige Chance für die Biotopvernetzung, denn die brachliegenden Flächen dienen als ungestörter Lebensraum für viele Arten. Oft stehen Strommasten in der Nähe von Gewässern oder Wäldern und bieten daher im Abstand von wenigen Metern eine besonders gute Möglichkeit als Trittsteine, um verschiedene Lebensräume zu vernetzen (1,4).

Amphibienarten wie die stark gefährdete Gelbbauchunke und der Fadenmolch können von diesen Biotopvernetzungen besonders profitieren. Gelbbauchunken benötigen flache Laichgewässer, die gelegentlich austrocknen und sich schnell erwärmen, während Fadenmolche auf gut vernetzte Feuchtstellen angewiesen sind (1).

Verschiedene Projekte haben gezeigt, dass der Bau von Tümpeln unter Strommasten in Kombination mit anderen Kleinstrukturen sehr erfolgreich von verschiedenen Molcharten besiedelt wird (1).

Beim Bau eines solchen Tümpels wird von Hand ein Graben ausgehoben, in den zunächst ein Schutzvlies und dann eine Kautschukfolie gelegt werden (3). Damit der Teich auch vorübergehend austrocknen kann, ist es notwendig, an der tiefsten Stelle einen regulierbaren Abfluss anzubringen (3). Besonderes wird auch auf die Schaffung von Kleinstrukturen wie Steinhaufen oder Wurzelstrünken als Unterschlupf geachtet.  Es ist ausserdem wichtig, Leiteraufstiege sowie Warnschilder freizuhalten und einen Mindestabstand von 1 m zu den Mastfundamenten einzuhalten, um den Unterhalt der Strommasten zu gewährleisten (3).

Nicht jeder Strommast ist für einen Teich geeignet! Vor Baubeginn muss abgeklärt werden, ob eine Zielpopulation vorhanden ist, die den Teich nachhaltig besiedeln kann (1). Die Masteigentümerin Swissgrid stellt die notwendigen Flächen und Geodaten zur Verfügung und sorgt für die sichere Durchführung der Arbeiten (3).

Haben Sie  Interesse und Gelegenheit einen wertvollen Lebensraum unter einem Strommast anzuelegen, dann kontaktieren Sie uns: Email einfügen.

Le changement d’affectation des paysages provoqué par l’homme a pour conséquence que de nombreux habitats d’espèces animales et végétales sont fortement isolés ou disparaissent même. Cette perte d’habitat représente une grande menace pour de nombreuses espèces et entraîne un recul de la biodiversité (4).

Pour répondre aux besoins énergétiques de la population, les lignes électriques traversent nos paysages et occupent beaucoup d’espace (2). Les terres situées sous les pylônes électriques sont impropres à l’exploitation et restent donc souvent inutilisées (1,4).  Cette lacune d’utilisation s’avère être une opportunité importante pour la mise en réseau des biotopes, car les surfaces en friche servent d’habitat non perturbé pour de nombreuses espèces. Souvent, les pylônes électriques se trouvent à proximité de cours d’eau ou de forêts et offrent donc, à quelques mètres d’intervalle, une possibilité particulièrement intéressante de servir de passerelle pour relier différents habitats (1,4).

Les espèces d’amphibiens telles que le sonneur à ventre jaune et le triton palmé, fortement menacés, peuvent particulièrement profiter de ces réseaux de biotopes. Le sonneur à ventre jaune a besoin de plans d’eau de frai peu profonds qui s’assèchent occasionnellement et se réchauffent rapidement, tandis que le triton palmé est tributaire de zones humides bien connectées (1).

Différents projets ont montré que la construction de mares sous les pylônes électriques, combinée à d’autres petites structures, est colonisée avec beaucoup de succès par différentes espèces de tritons (1).

Lors de la construction d’une telle mare, une tranchée est creusée à la main, dans laquelle on place d’abord un non-tissé de protection, puis une feuille de caoutchouc (3). Pour que la mare puisse s’assécher temporairement, il est nécessaire d’installer un écoulement réglable à l’endroit le plus profond (3). Une attention particulière est également accordée à la création de petites structures telles que des tas de pierres ou des souches de racines servant d’abris.  Il est en outre important de laisser libres les accès aux échelles ainsi que les panneaux d’avertissement et de respecter une distance minimale de 1 m par rapport aux fondations des pylônes afin de garantir l’entretien des pylônes électriques (3).

Tous les pylônes électriques ne sont pas adaptés à un étang ! Avant de commencer les travaux, il faut déterminer s’il existe une population cible capable de coloniser durablement l’étang (1). Le propriétaire du pylône, Swissgrid, met à disposition les surfaces et les géodonnées nécessaires et veille à ce que les travaux se déroulent en toute sécurité (3).

Si vous êtes intéressé et que vous avez l’occasion d’aménager un habitat précieux sous un pylône électrique, contactez-nous : insérer un e-mail.

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Andreas Wolf
Geschäftsleiter